Le Congrès national africain l'(ANC) au pouvoir, pas favorable à l'appel de plusieurs de ses membres à la démission du chef de l'Etat sud-africain Jacob Zuma, embourbé dans plusieurs scandales de corruption. L'annonce a été faite mardi par son secrétaire,(selon l'AFP).
"A la suite de discussions honnêtes (...) et parfois difficiles", la direction de l'ANC, réunie de samedi à lundi, "n'a pas soutenu l'appel à la démission du président", a déclaré Gwede Mantashe lors d'une conférence de presse à Johannesburg.
La direction "a estimé plus urgent de diriger les énergies de l'ANC à travailler à l'unité du parti", a-t-il ajouté.
"Le plus grand danger pour l'unité de l'ANC est d'engager un combat les uns contre les autres", a insisté M. Mantashe.
Le parti ne doit désigner qu'en décembre 2017 celui ou celle qui succédera à sa tête à M. Zuma, dont le second mandat présidentiel expire après les élections générales de 2019. Si l'ANC remporte ce scrutin, ce successeur deviendra chef de l'Etat.
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