La malbouffe : un phénomène très courant en zone urbaine, favorisé par la précarité, les populations se contentant de ce qui leur tombe sous la main, sans trop se soucier de la qualité.
A l'observation, un des vecteurs favorisant la malbouffe à Libreville serait lié à la prolifération des lieux de restauration expresse. On en veut pour preuve, les restaurants, fast-food et salons de thé, qui ne désemplissent pas aux heures de pointe. Des lieux de restauration où sont servis à la clientèle des mets parfois trop gras, sucrés ou trop salés, préparés généralement dans la précipitation. De tous ces endroits, les cafétérias, communément appelés ''Dos tournés'' ou ''Cafets'', sont particulièrement mis à l'index.
Pour nombre d'observateurs, les propriétaires de "cafets" font malheureusement fi des règles élémentaires d'hygiène en matière de restauration. Leur bouffe aurait la réputation de causer des indigestions et autres problèmes gastriques à leur clientèle. C'est le cas de Maurice A. qui dit avoir contracté la fièvre typhoïde, suite à la consommation d'un plat dans ce type d'endroit.
« Atteint de la fièvre typhoïde, le médecin m'a demandé si j'avais l'habitude de manger dans ces restaurants de fortune. Je lui ai répondu par l'affirmative. N'ayant pas trop de temps pour jongler entre le boulot et la maison pendant ma pause à midi, je mange malheureusement à la cafétéria à proximité de mon lieu de travail », a-t-il confié.
Prissilia.M.MOUITY
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