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Économie

Atelier sur la filière café-cacao : l’heure d’appliquer les recommandations

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OUVERT le 13 février dernier à Libreville par les autorités de la Transition dont le Premier ministre, Raymond Ndong Sima, et le ministre de l’Economie et des Participations, Mays Mouissi, l’atelier national pour la redynamisation de la filière café cacao a connu son épilogue vendredi.

La cérémonie, qui a vu la présence du directeur général de la Caisse de stabilisation et de péréquation (Caistab), Ismaël Gnamalengoungou Oligui, des représentants des membres du gouvernement, a été l’occasion pour les participants de formuler des recommandations devant servir de levier pour faire redécoller la filière. Qualifié de rendez-vous de trop par plusieurs planteurs locaux, l’atelier, qui s’est tenu sur trois jours et qui a mis l’accent sur de nombreuses thématiques en lien avec la production et la distribution, a permis de formuler de nombreuses pistes à exploiter.

" Cet atelier nous a permis de réfléchir sur les mécanismes à mettre en place pour la relance de ces filières. Nous qui sommes les acteurs de premier plan, avons largement détaillé les difficultés auxquelles nous sommes confrontés. Toutes les résolutions prises au cours de cet atelier sont des théories, il revient désormais aux autorités de prendre des décisions fermes en vue d’instaurer une nouvelle dynamique dans le secteur et de veiller à leur application stricte ", a fait savoir l’un des planteurs. Pour le rapporteur général, les autorités sont invitées à mettre en œuvre les mesures suivantes.

" Il s’agira de tisser des partenariats avec des instituts de recherche pour des formations qui permettent d’améliorer le niveau des planteurs, créer des centres d’appui technique, avoir le matériel adéquat pour la production et la récolte, la réhabilitation des centres de production de l’intérieur du pays, organiser des sessions de formation, trouver des mécanismes pour l’insertion des jeunes dans la filière, réviser les textes de la Caistab et alléger les coûts de production des planteurs, entre autres ", a indiqué Henri Paul Inola Ze.

Hans NDONG MEBALE

Libreville/Gabon

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