Cette formation, organisée par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), en partenariat avec l’Institut de la francophonie pour le développement durable et le Centre d’étude en réglementation économique et financière de l’université de Sherbrooke au Canada, entre dans le cadre du programme de l’OIF pour le quadriennum 2015-2018, intitulé " Intégration des Objectifs du développement durable".
Elle vise, entre autres, à offrir une vue d’ensemble des diversités, des approches et des expériences des ententes contractuelles en matière de production indépendante d’énergie, afin de contribuer à l’amélioration des connaissances et à aider les acteurs impliqués dans le secteur (régulateurs, cadres d’entreprises électriques, groupes environnementaux, cadres des ministères, parlementaires, associations des consommateurs, journalistes…) à mieux comprendre les enjeux, l’impact et le fonctionnement du secteur. Ce séminaire, qui s’est achevé hier, s’est focalisé sur trois points principaux.
Le premier a mis en évidence, dans le contexte africain, les avantages et désavantages de la production indépendante par rapport à la situation ou le fournisseur unique du service électrique est le secteur public et ou l’opérateur historique.
Le deuxième s'est focalisé sur le cadre réglementaire et institutionnel requis pour le bon fonctionnement de la production indépendante.
Le dernier sujet abordé a porté sur les mécanismes de surveillance et de contrôle des contrats des producteurs indépendants et sur la résolution des conflits qui surgissent entre les différentes parties contractantes.
Le directeur de l’Institut de la francophonie pour le développement durable, Jean-Pierre Ndoutoum, lors de son allocution, a indiqué que le secteur énergétique aujourd’hui fait face à des défis spécifiques. « Pour réinventer notre avenir énergétique, il nous faut réaliser les nécessaires transitions vers des systèmes permettant une croissance responsable, qui réconcilie développement économique, protection de l’environnement et réduction des inégalités. Ces défis suggèrent une plus grande implication des Etats qui devront élaborer et mettre en œuvre des politiques énergétiques en cohérence avec les politiques de développement nationale et sectorielle », a-t-il souligné.
Willy NDONG
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