AU terme de la mission qu'il a bouclée mercredi dernier dans la province de la Nyanga, le vice-Premier ministre, Alain-Claude Bilie-By-Nze, s'est entretenu avec les représentants de la presse locale et nationale. Occasion pour lui de revenir sur les objectifs du séjour de la délégation gouvernementale à Tchibanga, Mayumba et Moabi sur les instructions du chef de l'État. Et aussi d'exhorter les acteurs politiques, notamment ceux de l'opposition, "à la pondération".
Le Porte-parole du gouvernement s'est montré quelque peu décontenancé et indigné par les propos tenus par Paulette Missambo, présidente de l'Union nationale (UN), lors de la rentrée politique de sa formation, le 27 novembre dernier, à la Chambre de commerce de Libreville. "C'est un discours qui ne ressemble pas à Mme Missambo. Elle devrait se méfier de son entourage. Car il me semble qu'elle est de plus en plus dans une forme de dérive", a-t-il déploré. Tout en indiquant qu’à huit mois de la prochaine élection présidentielle, notre pays a besoin de calme et de sérénité. "L'invective ne mène à rien. Nous n'avons pas besoin d'invectives pour développer un pays", a-t-il précisé.
Et d'ajouter : "Le gouvernement, sous l'autorité du président de la République, est ouvert à toutes formes de discussions. Les questions électorales sont éminemment politiques. Si l'opposition veut en débattre, elle sait à qui s'adresser. Il y a un garant des institutions, le président de la République. Il faut qu'elle sollicite à le rencontrer. C'est lui seul qui est habilité à instruire le gouvernement. Le gouvernement n'ira à aucune négociation sans la validation du sommet de l'État".
GM.NTOUTOUME NDONG
Moabi/Gabon