Le chef de bureau de l'Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) de Bitam, Joan Ntsoyi, a procédé, il y a quelques jours, à la destruction et à l'incinération de plusieurs produits impropres à la consommation (boissons et vivres) et de produits de toilette d'origine douteuse saisis dans plusieurs commerces de la place de Bitam. Ce, après avoir obtenu l'autorisation du procureur de la République d'Oyem. L'opération s'est déroulée en présence des Forces de sécurité et de défense. Conformément à l'ordonnance 50/70 du 21 août 1978 et à l'arrêté 00340/MAEDR/IG portant contrôle de la qualité des produits alimentaires et répression des fraudes.
Après avoir invité les consommateurs à prendre pas le temps de vérifier les dates de péremption des articles et produits qu'ils achètent, Joan Ntsoyi a ensuite attiré l'attention des opérateurs économiques de Bitam sur l'obligation qui s'impose à eux de ne pas vendre des produits périmés aux populations. “Si vous intoxiquez les gens, vous serez traduits en justice car, en tant que commerçants, vous n'avez pas le droit de sacrifier la population au profit de vos petits intérêts financiers”, a prévenu le représentant local de l'Agasa.
L'inspection menée a permis de saisir une tonne et demi de produits de consommation courante périmés ou avariés : boîtes de sardine bombées ou rouillées, œufs importés du Cameroun, eau de marque SANO… et des produits de toilette ou de nettoyage (savonnettes, crèmes, javel…) douteux et de provenance inconnue.
Servais SONDE BATATA
Bitam/Gabon