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BURKINA-LUTTE-SPORT-SOCIÉTÉ : Burkina: sueur, mysticisme et honneur pour les combattants de la lutte traditionnelle

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Idrissa et Eloi, 25 ans, physiques impressionnants nourris à la viande de chèvre et stimulés à la bière de mil, s'entraînent tout au long de l'année en perpétuant une tradition ancestrale au Burkina Faso: la lutte (selon l'AFP).

"C'est le seul sport qui n'a pas été importé comme le foot ou le karaté", explique Pierre Badiel, 52 ans, président de la fédération de lutte du Faso et ancien lutteur lui-même. "Quand j'étais enfant, les lutteurs étaient vénérés, c'étaient nos héros!"

"On utilisait même la lutte pour départager deux personnes en conflit. Ça fait partie de notre patrimoine", explique-t-il.

Dans le nord-ouest du Burkina, dans la Boucle du Mouhoun (ouest), les lutteurs font encore la fierté de leurs familles et de leurs hameaux.

"Dans les villages, tous les Burkinabè ont déjà lutté, mais en ville c'est autre chose... En brousse à la fin des récoltes, les gens fêtent l'Odizon, le nouveau mil. Ils organisent alors des combats dans chaque village. Le vainqueur gagne l'honneur et c'est beaucoup, l'honneur", raconte M. Badiel.

Le championnat national est un événement. Fin avril à Tougan (nord-ouest), les gradins étaient pleins. Environ 3000 personnes étaient là, venues parfois de loin.

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