ACCÉDER au Centre d’appui à la pêche artisanale de Libreville (Capal) devient, jour après jour, une véritable équation pour les automobilistes et les nombreux clients qui s’y rendent. Ce marché spécialisé dans la vente de poisson est l’un des plus fréquentés de la capitale. Mais sa voie d’accès est dans un état piteux. Quand il pleut, son accès devient encore plus difficile. "Parfois les clients ne viennent pas ici à cause de l'état de la route…", se plaint une vendeuse de poisson. Cela pourrait aussi expliquer par le fait qu'une grande partie des pêcheurs qui alimentent le Capal préfère débarquer leurs produits ailleurs, et de façon clandestine. Ce qui fragilise le fonctionnement de ce Centre, qui permet pourtant, de mieux réguler la vente des produits de la mer.
Don du Japon au Gabon, le Capal est l’une des preuves de la bonne coopération entre les deux pays. Il a été construit en 2011 avec la mission de centraliser les débarquements des produits de la pêche. S'il n’attire plus les pêcheurs et les clients, nul doute que ses activités prendraient un coup sérieux. La réhabilitation de la route qui y mène aiderait à sauver son fonctionnement.
GMNN
Libreville/Gabon