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Sport

Carine Mekam Ndong : "Ramener au Gabon ma première médaille d'or dans une compétition majeure"

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En 1984, lors des Championnats d'Afrique d'athlétisme de Rabat (Maroc), Odette Mistoul, au lancer de poids, battait son propre record avec un jet à 15,51. 34 ans plus tard, en 2018, Carine Mekam Ndong, à Aulnay-sous-Bois (France), battait le record de la triple championne d'Afrique avec un jet à 15,63 m. Après une première médaille d'argent obtenue en 2017, à Abidjan, lors des Jeux de la Francophonie. Que devient-elle ? Réponse dans l'entretien ci-dessous.

l'Union. Actualité oblige, comment vivez-vous la situation de confinement liée au coronavirus ?

Carine Mekam Ndong : Avec le confinement, je me suis entraînée comme je pouvais dans mon jardin. Grâce à Dieu, les stades sont déjà ouverts. Et je peux désormais, plus que jamais, m'entraîner normalement, en attendant les prochaines compétitions. Mais que ce fut difficile !

Depuis votre médaille d'argent, obtenue en 2017, lors des Jeux de la Francophonie, à Abidjan, vous avez quasiment disparu des radars. Que devenez-vous ?

Je n'ai pas disparu des radars, comme vous le dites. C'est la Fédération gabonaise d'athlétisme, bien au contraire, qui m'a oubliée. Après ma médaille d'argent, obtenue aux Jeux de la Francophonie, en 2017, le président de la fédération n'a jamais pris de mes nouvelles. C'est ce qui m'a fait le plus mal. Pour le moment, je suis là. Je continue de m'entraîner avec mon club de la Dynamique Aulnay Club (France).

Vous n'avez pas pris part aux Championnats d'Afrique de 2018. Pas plus qu'aux Jeux africains en 2019. Quelles étaient les raisons de ces absences ?

Pour les Championnats d'Afrique, en 2018, à Asaba, au Nigeria, la Fédération gabonaise d'athlétisme, pour des raisons inconnues, n'a pas jugé utile de m'inscrire à cette compétition. Alors que j'étais prête à tous les niveaux. J'ai été vraiment déçue par cette façon de faire de la fédération. Pour les Jeux africains de Rabat, en 2019, j'ai été, avant la compétition, opérée au niveau du cou. Cette situation m'a véritablement frustrée, dans la mesure où je m'étais bien préparée pour obtenir une médaille. Mais ce n'est que partie remise.



Propos recueillis par Willy NDONG



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