Le Gabon a accueilli dernièrement les travaux de l'atelier national de présentation de sensibilisation et de relance des activités de l'observatoire des pratiques anormales sur les principes corridors de l'Afrique centrale (OPA). Ces travaux , ouvert par le directeur de cabinet du ministre délégué aux Transports, Joseph Marie Nguema Ango, ont pour objectif de relancer les activés des OPA sur le corridors Yaoundé-Libreville.
Les enquêtes pilotées sur l'axe Yaoundé-Libreville qui ont été présentées, à savoir : le nombre de contrôle, la durée des contrôles, le coût total du contrôle, la durée de la traversée , le traitement des conducteurs et l’état des véhicules, aideront à l'adoption d'une gouvernance routière de meilleure qualité sur ce corridor.
Ces travaux s’ajouteront à ceux déjà menés dans les autres corridors d'Afrique centrale, notamment sur les deux corridors Douala -Bangui et Douala -Ndjamena. Cela contribuera à une amélioration de la situation macro-économique générale de l'ensemble des pays de la Cemac. Cet atelier va donc permettre de relancer les études systématique sur sur l'axe Yaoundé -Libreville, distant de 790 km. Le chef de projet OPA, Dr Francial Giscard Libengue a rappelé que l’Afrique centrale est la région du monde la moins intégrée, avec un taux d’échange intracommunautaire d’à peine égal à 3%.
« Ce qui permet d’admettre que la meilleure stratégie ne consiste pas seulement à disposer de bonnes lois, mais plutôt de mécanismes efficaces et surtout de dispositifs réellement incitatifs à l’atteinte des objectifs recherchés. »
Par la mise en place de cet Observatoire, l’ambition de la Cemac est de parvenir à une institution totalement dédiée pouvant permettre d’établir une dynamique de suivi de la nature, du volume et du format des échanges économiques transfrontaliers entre tous ces pays. De ce fait l’OPA se veut donc comme un puissant outil de monitoring de l’activités du transport sur ces corridors.