C'est aujourd'hui que s'ouvre à Libreville le Congrès de la Communauté musulmane du Gabon (CMG).
Sous la houlette de son nouveau chef, Abdul Razzak Kambongo, il va s'agir de définir les bases d'un Conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon (CSAIG) expurgé des relents de division et de dysharmonie, en même que vont être jetées les bases textuelles sur lesquelles va désormais fonctionner cette importante communauté.
D'où le thème "Congrès de la réconciliation et de la restauration de la Communauté musulmane du Gabon" sous lequel se tiennent ces assises. Thématique très à propos lorsque l'on se rappelle des tiraillements qui l’ont émaillée ces derniers mois. Au point où il a fallu l'intervention du président de la République, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, dans son souci de préserver la paix et la cohésion au sein de cette communauté.
Les travaux ont connu une phase préparatoire avec de nombreuses commissions techniques qui ont œuvré d'arrache-pied jusqu'à samedi dernier pour présenter un rapport consistant. Il revient maintenant aux congressistes de plancher surtout sur la Charte, les statuts et le règlement intérieur de la CMG qui demandent aujourd'hui à être revisités pour les conformer aux nouvelles réalités de la société.
Dans cet esprit, les commissaires ont porté leur réflexion sur des points en rapport avec l'indisponibilité à certains postes qui peuvent affecter le fonctionnement de la CSAIG.
À noter que ce congrès a été précédé d'une assemblée générale le 19 mars 2024 à la Mosquée Hassan II de Libreville. Une AG convoquée par le nouveau chef de la communauté, Abdul Razzak Kambongo.
ENA
Libreville/Gabon