METTRE les pays développés devant leurs responsabilités. Le niveau de pollution ou d'émission de gaz à effet de serre dépend du niveau de développement industriel de chaque pays. En 2015, à Paris, les parties prenantes s'étaient pourtant engagées à réduire leurs émissions de gaz. Mais 7 ans plus tard, presque rien n'a changé. L'accord de Paris est un traité international juridiquement contraignant sur les changements climatiques. Il avait été adopté par 196 Parties lors de la COP 21 dans la capitale française, le 12 décembre 2015 et est entré en vigueur le 4 novembre 2016.
Son objectif est de limiter le réchauffement climatique à un niveau bien inférieur à 2, de préférence à 1,5 degré Celsius, par rapport au niveau préindustriel. Malgré les différentes rencontres tenues et les engagements pris, le niveau de menace de changement climatique est toujours aussi élevé. Parce que les grands pollueurs ne réduisent pas leurs émissions de gaz à effet de serre. Selon l'Agence internationale de l'énergie, l'Afrique n'est responsable que d'environ 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre liées à l'énergie, et de 7 % des émissions totales.
L'exploitation du vaste potentiel de l'énergie solaire, éolienne, hydroélectrique et géothermique, ainsi que de l'énorme potentiel d'hydrogène vert récemment découvert, peut changer la donne et sortir des millions d'Africains de la pauvreté énergétique.
GMNN
Libreville/Gabon