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Économie

Dette intérieure : 100 milliards de créances douteuses annulées

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À l’issue des premiers audits portant sur la vérification sur place de pièces administratives et comptables avec les entreprises incriminées, la task force sur le règlement de la dette intérieure, instaurée en juin 2020, a procédé à leur annulation pure et simple.

C’est un véritable exploit réalisé par la task force sur le règlement de la dette intérieure. Selon ses responsables, en à peine trois mois d’activités, c’est près de 100 milliards de francs de dettes douteuses et injustifiées qui ont été annulées, à l’issue des premiers audits, portant sur la vérification sur place de pièces administratives et comptables.

Instaurée par l’arrêté n°006/PR en date du 20 juin 2020, cette task force doit son incroyable efficacité à la composition de ses membres : experts-comptables, techniciens de la direction générale de la Dette, direction du Trésor, magistrats du parquet de Libreville et agents judiciaires de l’État.

"Ces annulations sont justifiées par le fait que les travaux commandés n’ont pas été exécutés. Résultat : l’entreprise ne peut se prévaloir de l’existence d’une créance sur l’État. C’est le fruit d’un travail rigoureux et contradictoire", a indiqué un des responsables de cette task force.

Pour les responsables de cette cellule spécialisée, le gouvernement s’est engagé à apurer ses créances nationales et internationales en toute transparence. Une volonté qui nécessite, néanmoins, un examen minutieux et concerté des sommes réellement dues aux entreprises et aux organismes par l’État. "La volonté de l’État est de tenir ses engagements vis-à-vis des entreprises locales et de relancer l’activité économique, en particulier dans le contexte actuel marqué par la crise du Covid-19. Reste toutefois que, dans le cadre de la revue de sa dette intérieure, l’État doit être particulièrement précautionneux avec l’usage de l’argent public", a souligné un autre membre.



Maxime Serge MIHINDOU



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