Avec pour objectif un réel dialogue, beaucoup d’acteurs, à l’instar du président de l’UDIS, Patrick-Hervé Opiangah, appellent à s’assurer que « l’on a touché toutes les forces vives de la Nation ».
« Quand on veut (...) prôner le dialogue, l’on s’assure de toucher toutes les forces vives de la Nation», nous confiait, la semaine dernière, le président de l’Union pour la démocratie et l’intégration sociale (UDIS), Hervé Patrick Opiangah.Il ne s’agit donc pas de restreindre ces retrouvailles à la seule sphère politique. Il suffit, pour cela, de se rappeler la Conférence nationale (1990), les Accords de Paris (1994), et les Accords d’Arambo (2006). Des rendez-vous qui n’ont abouti qu'à une sorte de répartition de prébendes entre le pouvoir et son opposition. Faisant fi des principes démocratiques dont la mission est de servir l’intérêt général. Au point de légitimer en quelque sorte le rejet par les populations, de ces rencontres dont elles n’ont jamais saisi la portée.
Il s’agit donc de donner un sens républicain à une concertation dont l'objet est la réconciliation entre le peuple, ses classes dirigeantes et la société civile. L’œuvre commande donc un élargissement des consultations à tous les compatriotes désireux d’apporter leur pierre à l’édifice.
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