C’est l’annonce faite, récemment, par celle qui se réclame de l'Union nationale (UN) lors d’un point-presse à la Chambre de Commerce de Libreville.
APRES Mike Jocktane et le député Patrick Eyogo Edzang, les choses commencent sérieusement à bouger du côté de l’Ancienne-Sobraga, siège de l’Union nationale (UN), une formation politique de l'opposition dite radicale.
La ministre Estelle Ondo, qui se réclame toujours vice-présidente dudit parti malgré son exclusion, a officiellement annoncé sa participation au dialogue politique qui débutera le 28 mars prochain. C’était au cours d’un point-presse qu’elle a organisé, mercredi dernier, à la Chambre de Commerce.
Après avoir réaffirmé son appartenance au parti dirigé par Zacharie Myboto "pour avoir participé à sa fondation et y livré d’innombrables combats", la native de Mekaga a déclaré que personne ne peut l’en exclure sans respecter au préalable les règles et normes du droit de défense. Avant d’ajouter que l’UN «n’appartient ni à une famille, ni à un clan, encore moins à une ethnie ».
Sur cette même lancée, elle a annoncé sa participation au prochain dialogue politique. Explicitant sa décision, elle a déclaré « qu’aucune nation ne se construit dans la guerre, l’insulte, la calomnie et la haine. Mais que c’est en se parlant qu’on arrive à régler les différends ».
J-C. A
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