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Société & Culture

Ecole 241 : 40 nouveaux professionnels du numérique sur le marché

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ABRAHAM Mboundou a 25 ans. Il est désormais développeur web et web mobile. Il sait créer des sites internet, des applications mobiles. Il entend se lancer comme free lancer. Il a déjà été approché par des employeurs mais il préfère être son propre patron. Tout ceci a été possible grâce à sa formation gratuite au sein de l’école 241. Avant il était détenteur d’une licence en droit obtenu à l'Université Omar Bongo. Le voilà certifié en développement web et web mobile. Grâce Esther Mboumba a 28 ans. Elle aussi a été formée à 241 en référent digital. Une juriste de formation qui a migré vers les nouveaux métiers du numérique pour se challenger. Elle voulait voir si elle était capable de faire autre chose.''On est orienté solutions… Je peux désormais gérer les communautés sur Facebook, les entretenir, apporter d’autres stratégies. '' Elle n’aura pas attendu son certificat pour être déjà community manager dans une bijouterie. Farrel Baty Kouima, 35 ans et vivant avec un handicap avait arrêté ses études universitaires et passé 10 ans à la maison sans option. Et puis l'Ecole 241 lui a ouvert ses portes après l’essuie d’un premier refus. Il est désormais développeur web full stack. Il peut construire une application ou site web de A à Z. Pour l’avenir, il n’a pas à s’en faire. L’école assure l’insertion professionnelle des apprenants. Et déjà, il a déjà été contacté par une entreprise avec laquelle il est déjà en pourparlers.

 

Ces jeunes, 40 au total, du moins à Libreville, issus de la 3e promotion de l’Ecole 241, qui forme aux métiers du numérique, ont reçu le 6 décembre dernier leur certificat de fin de formation à l'Intitut français du Gabon. Durant près d’une année, ils ont bénéficié du programme D-clic soutenu et financé par l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).

 

Un motif de satisfaction pour Sylvère Boussamba président de l’ONG Ogooué Labs, qui gère l'école 241, qui, a confié ces nouveaux artisans du numérique au monde du travail en vantant leurs compétences. Mais la formation est certes terminé, a nuancé la chef du programme de D-Clic, il faut désormais à ces jeunes s’investir pour la suite, tant de nouveaux défis professionnels les attendent.

 

Line R. ALOMO

Libreville/Gabon

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