En fin de mission au titre des première et deuxième revues combinées du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) pour la République gabonaise, Boileau Yeyinou Loko, chef de mission pour le Gabon département Afrique du Fonds monétaire international (FMI), a animé une conférence de presse vendredi dernier. Face aux journalistes, le chef de la délégation du FMI a décliné les principales articulations des échanges qu'a eus la mission avec les autorités gabonaises au titre du programme du MEDC. Parmi les sujets abordés : les politiques économiques prenant en compte les effets de la guerre en Ukraine et les réformes structurelles qui pourraient constituer la base du programme pour le reste de l'année 2022.
“La mission a eu des discussions fructueuses avec les autorités gabonaises sur les mesures à prendre pour améliorer la mise en œuvre du programme et achever les première et deuxième revues”, a souligné le chef de mission de l'institution de Bretton Woods. Répondant aux questions, notamment sur les deux décaissements dont doit bénéficier le Gabon à l'issue du Conseil d'administration du FMI prévu pour se tenir dans les deux premières semaines du mois de juillet 2022, M. Loko a émis des préalables. "Nous n'iront pas au conseil d'administration si deux actions que nous attendons ne sont pas réalisées. La première c'est la publication du rapport sur les dépenses Covid. Si ce rapport n'est pas publié, nous n'irons pas au conseil d'administration. La publication de ce rapport est une action préalable. La deuxième action est que nous avons demandé au gouvernement, de commun accord, de travailler sur arrêté qui fait à chaque fois qu'il y a un soumissionnaire aux contrats publics, soient publiés le nom et la nationalité du bénéficiaire de tout contrat public. Ce sont-là des mesures très fortes pour les besoins de transparence et pour améliorer la gouvernance”, a expliqué Boileau Yeyinou Loko.
Charly NYAMANGOY BOTOUNOU
Libreville/Gabon