Le ministre de la justice, garde des sceaux, Paul marie Ngondjout, a pris part aux audiences solennelles d’installation de magistrats et de prestation de serment des greffiers, nommés et nouvellement affectés, lors du dernier conseil supérieur de la magistrature.
C’était à la cour d’appel judiciaire et au tribunal de première instance de Franceville, vendredi 22 décembre 2023, au palais de justice de Franceville. Lesquelles audiences ont marqué la reprise des activités pour le compte de l’année judiciaire 2023-2024, dans les deux juridictions, après une longue durée d’absence des magistrats liée à leur grève. L’audience solennelle de la cour d’appel judiciaire a permis l’installation des responsables de ladite cour récemment nommés, notamment du nouveau procureur général (PG), en la personne de Bertin Metoma, qui remplace Eddy Narcisse Minang ; De la première présidente de ladite cour, Frédérique Ndombi Bitar, qui remplace à ce poste, François Nguia ; Puis d’une présidente de chambre.
C’est donc investi de ses pouvoirs que le premier président de la cour d’appel a présidée l’audience. Et à monsieur le procureur général représentant le ministère public, fraichement installé de faire ses réquisitions. Dans un second temps, c’est le tribunal de première instance de Franceville, présidé par Aurelia Otha Nkoure, qui a procédé à l’installation de quatre juges au siège et de deux substituts du procureur au parquet. Puis, s’en est suivie la prestation de serment de huit greffiers, dont quatre au siège, le reste au secrétariat de parquet. Dans ses réquisitions, le procureur de la République près ledit tribunal, Euphrasie Ayemingui, a souligné la fierté et l’honneur du palais de justice de recevoir le garde des sceaux.
« Votre présence témoigne de l’importance que les très hautes autorités accordent à notre institution » a-t-elle fait savoir. Non sans inviter les impétrants à offrir aux populations un service public plus performant, transparent et professionnel.
« Soyez en permanence justes, dites le droit sous le contrôle de la vérité, toute la vérité et rien que la vérité… », a martelé Euphrasie Ayemingui.
Nadège ONTOUNOU
Franceville/Gabon