Les ministres restent en place jusqu'à la formation du prochain gouvernement.
Un des effets immédiats de la proclamation des résultats des élections législatives par la Cour constitutionnelle, jeudi 27 décembre dernier, est incontestablement la fin des fonctions de " l'équipe Issoze Ngondet III ". Laquelle, au terme des dispositions de l'article 34 de la Loi fondamentale, est désormais chargée d'assurer l'expédition des affaires courantes jusqu'à la formation d'un nouveau gouvernement.
Ce qui signifie qu'elle ne peut plus exercer ses compétences en matière législative ou réglementaire et prendre des initiatives susceptibles d'engager, de façon durable, l’État. Des prérogatives devant relever du prochain gouvernement. Lequel, contrairement au précédent, sera responsable devant l'Assemblée nationale. Entendu qu'au regard de la décision rendue par la Cour constitutionnelle le 30 avril dernier, " l'équipe Issoze Ngondet III" avait été exemptée de la présentation d'un programme de politique générale devant le Sénat, qui s'était vu attribuer les compétences dévolues au parlement à l'exception de la révision de la Constitution par voie parlementaire, la question de confiance et la motion de censure.
Ceci dit, dans les tout prochains jours, le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, devra remettre la démission de son gouvernement au président de la République, Ali Bongo Ondimba. Un rituel républicain auquel il se sera soumis à trois reprises : le 10 janvier 2016, le 27 août 2017 et le 1er mai 2018.
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