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Politique

Gouvernement Raymond Ndong Sima: des avis partagés

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Entre ceux qui estiment que depuis 2009 il n'y a jamais eu un gouvernement aussi cohérent que celui-là, et ceux qui pensent que l'équipe de Ndong Sima est composée en majorité de militants du PDG dont nombreux ont un passé pour le moins sulfureux, c'est la passe d’armes.

 

LES populations n'auront pas attendu bien longtemps pour être situées sur la composition du gouvernement de la Transition peu après la nomination jeudi dernier de Raymond Ndong Sima au poste de Premier ministre. À peine deux jours se sont écoulés que les autorités de Transition ont annoncé samedi dernier la formation du gouvernement. Dès l'annonce de celui-ci, les interprétations ont fusé de partout, aussi bien dans les quartiers populaires, les salons feutrés que sur les réseaux sociaux au point d’inonder la toile de réactions aussi diverses que variées. Les uns soutenant ce gouvernement, tandis que les autres se montraient plus critiques à son égard en manifestant sans ambiguïté leur désapprobation.

Ceux qui pensent que le gouvernement de la transition formé le week-end écoulé correspond à celui attendu par les Gabonais, marquent leur satisfecit du fait que, depuis 2009, année au cours de laquelle Ali Bongo Ondimba est arrivé au pouvoir, aucun gouvernement n'avait été aussi cohérent que celui -là. Parce qu'il combine, selon eux, expérience professionnelle et maîtrise de l'environnement politique. En plus d'être inclusif avec la représentation de chaque composante sociale. Un argument que balaie d'un revers de la main une bonne partie de l'opinion. Laquelle estime pour sa part que le gouvernement de la Transition ne répond pas forcément à celui dont rêvaient les Gabonais. Car dans leur entendement, il compte à leur goût trop de membres issus de l'ancien système. On en dénombre à peu près une douzaine (lire par ailleurs).

En plus de cela, nombre d'entre eux ont un passé pour le moins sulfureux pour avoir été cités dans des affaires louches, pour les uns ; et pour avoir eu maille à partir avec la justice, pour les autres. Dans ses différentes rencontres avec les forces vives de la Nation, le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema avait clairement laissé entendre que désormais, aucune nomination aux plus hautes fonctions de l'État ne se fera sans enquête de moralité. Est-ce là le cas pour toutes les personnes promues au gouvernement ?

 

A.M

Libreville/Gabon

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