Encore appelée "Qian" ou "Gui", la province du Guizhou, au sud-ouest de la Chine, d'une superficie de 176 167 km2, compte 36 millions d’habitants et figure parmi les régions les moins développées de Chine. L’hostilité de sa géomorphologie, faite à 95 % de pentes et de chaînes de montagnes, a longtemps constitué un handicap à son développement. Mais les choses ont changé, avec l’arrivée de la route, des TGV et des aéroports. Dans le comté de Meitan et les environs de la ville de Zunyi, "l’Union" a effectué une immersion au cœur de cette ruralité chinoise en pleine mutation. Mutations qui à la fois bouleversent et émerveille.
QUAND on atterrit à Zunyi, l’aéroport en chantier est certes modeste. Loin du gigantisme traditionnel à la chinoise. Les bordures de la piste d’atterrissage renvoient plutôt à un aéroport d’un pays africain. À l’horizon, une chaîne continue de montagnes abruptes, couverte d’une canopée d’arbres, se drape sous une couverture blanche de brume fraîche. Tantôt, les pointes de montagnes les plus élevées disparaissent dans les nuages. C’est quand on arrive au centre-ville de Zunyi, qu’on comprend que même dans les zones rurales, la Chine rattrape à grands pas son développement.
De jour comme de nuit, les bétonneuses, bruits de marteaux et d’engins de BTP ne cessent de ronfler. Zunyi change jour après jour. Mais, il n’y a pas que les travaux publics : la culture du thé, le secteur de l’économie numérique, le Digital et le Big Data contribuent de beaucoup à cette performance économique.
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Innocent M’BADOUMA
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