Confronté à des difficultés de trésorerie depuis deux ans, l’établissement est à la recherche d'un second souffle.
Les administrateurs de l'Institut africain d'informatique (IAI) étaient en conclave, le vendredi 15 novembre dernier, à l'hôtel Boulevard de Libreville, pour un conseil extraordinaire. À l'ordre du jour : la question de la gouvernance transitoire de la structure et les finances permettant le bon fonctionnement de l'établissement panafricain.
Concernant les finances de l'établissement, créé il y a 49 ans – et actuellement confronté à des difficultés de trésorerie –, il revenait au conseil de valider le projet de budget de 2020. En sus de réfléchir à l'épineuse question du recouvrement des arriérés de cotisations.
Ouvrant les travaux, en présence des membres du gouvernement et des représentants du corps diplomatique, le ministre de l'Économie numérique, Rigobert Ikambouayat Ndeka, a fait état de la reprise effective des activités à IAI en avril dernier. "Grâce, notamment, au règlement des arriérés du Cameroun et à la subvention du Gabon, certaines activités ont été payées, ainsi que quelques mois d'arriérés de salaires", a-t-il précisé.
Mais la dette des États vis-à-vis de l'Institut se chiffrerait encore à plus de 3,5 milliards en avril 2019. Une situation qui plombe le bon fonctionnement de l’établissement.
Styve Claudel ONDO MINKO
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