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Société & Culture

Journée internationale des droits des femmes : Des acquis à préserver sous l'ère du CTRI

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Tout n'a pas été que mal sous l'ancien régime. Il faut le reconnaître. Et surtout en matière de promotion des droits de la femme.

En effet, sous la conduite des anciennes autorités, le Gabon a, pendant ces dernières années, enregistré des acquis solides dans le domaine, faisant ainsi du pays un modèle dans la sous-région.

Ce chemin tracé depuis 2015 avec l'institution de la "Décennie de la femme" par le président déchu, assorti d'un ministère dédié à ladite question, a conduit l'ancien gouvernement à revoir une grande partie de son corpus juridique.

Avec notamment la révision du Code civil avec, entre autres, le droit de la succession qui renforce les droits de la veuve et des orphelins, autrefois bafoués ; l'adoption de la loi n° 09/2016 sur le quota d’accès des femmes et des jeunes aux élections politiques et des femmes aux emplois supérieurs de l’État, favorisant la représentativité de ces dernières dans les instances de prise de décision.

"Il y a eu d'autres textes dans la mesure où il y avait un vide juridique qui posait un problème aux femmes", souligne l'experte en genre et droits humains, Nicole Nguema Metogo.

Ces avancées doivent non seulement être préservées, mais également respectées malgré la situation d'exception que traverse notre pays. Car le chemin a été long pour en arriver là. Il serait dommage de régresser dans un domaine où le pays sert, aujourd'hui, d'exemple.

Pour cela, les femmes, qui considèrent la disparition du gouvernement de la Transition du ministère leur étant dédié comme un recul, saisissent l'occasion offerte par la célébration de la journée internationale des droits de la femme au Gabon pour faire un plaidoyer auprès des autorités actuelles pour le retour dudit département ministériel.

 

Sveltana NTSAME NDONG

Libreville/Gabon

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