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Société & Culture

Journée internationale des droits des femmes : plusieurs avancées juridiques au Gabon

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Le 8 mars marque la Journée internationale des droits des femmes, déclarée comme telle par l'Organisation des Nations unies en 1977.

Cette date est l'occasion de faire un état des lieux des combats menés par les femmes, d'évaluer les efforts consentis en matière de droits et de rappeler aux décideurs les progrès et défis qui restent à relever.

Célébrée cette année sous le thème : "Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme", cette édition met en lumière l'égalité des genres, l'autonomisation de la femme, etc., en plus d'appeler les leaders mondiaux à rebooster les stratégies mises en place pour préserver les droits des femmes.

Dans le cas spécifique du Gabon, la préservation des droits des femmes fait partie des prérogatives des plus hautes autorités. Lesquelles sont engagées depuis quelques années dans la promotion de la femme et la levée de toutes les barrières sociales et institutionnelles qui font obstacle à son plein épanouissement.

En ce sens, le corpus juridique a été toiletté, afin d'éliminer les dispositions discriminatoires à l'égard des femmes. "Nous avions un Code civil très ancien et n'étant plus adapté aux réalités actuelles. Le gouvernement gabonais a, donc, fait une mise à jour de celui-ci en adoptant un certain nombre de textes, notamment la loi 006/2021 qui élimine les discriminations et violences à l'égard des femmes", explique Nicole Nguema Metogo, experte en genre et droits humains.

"En termes d'avancées, nous avons également la loi 009/2016 qui fixe le quota (30 % de représentativité) des femmes dans les institutions et instances décisionnelles", ajoute- t-elle.

L'adoption des nouvelles dispo- sitions juridiques en faveur des femmes, la création d'un refuge des femmes victimes de violences, les sensibilisations et formations du personnel judiciaire et des forces de l'ordre hissent le Gabon au 1er rang au niveau international, en matière de préservation des droits de l'Homme.

Toutefois, malgré tous ces acquis, il reste des défis à relever. Mieux, "accélérer le rythme " comme l'indiquent les Nations unies. Il faut, entre autres, s'assurer, au niveau des tribunaux, que les décisions soient prises conformément à toutes ces lois.

De même convient-il de permettre aux femmes d'avoir accès aux financements. "On demande aux femmes de se lancer dans l'entrepreneuriat. Il est important d'accompagner celles qui veulent entrer dans le monde des affaires. Il est aussi important que les budgets prennent en compte les spécificités des hommes et des femmes", fait noter Nicole Nguema Metogo.

 

Prissilia M.MOUITY

Libreville/Gabon

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