SORTIE verte pour toucher du doigt le travail de la terre, ateliers thématiques et ludiques, écoute de témoignages, jeu de questions-réponses, lecture de manifeste… Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a organisé avec une centaine d’enfants venus de Lambaréné (Moyen-Ogooué), Port-Gentil (Ogooué-Maritime) et autres centres d’accueil, à l’auditorium du ministère des Eaux et Forêts, un sommet sur le climat et l’inclusion. Mettant ainsi les jeunes au cœur des questions climatiques.
C'était samedi dernier, en prélude à la journée mondiale de l'enfance, célébrée tous les 20 novembre. Des moments au cours desquels les tout-petits ont montré leur conscience des changements climatiques. Une conscience qui les amène à tirer la sonnette d’alarme avec un manifeste contenant des recommandations pour que ces phénomènes n’impactent pas la qualité de leur éducation. Ainsi suggèrent-ils aux politiques et partenaires au développement des investissements dans des infrastructures éducatives résilientes au changement climatique, assurant un environnement sûr et propice à l'apprentissage. Ils proposent aussi la formation des enseignants pour mieux faire face aux défis liés à ces désordres, en particulier en ce qui concerne les enfants en situation de handicap.
Les jeunes plaident par ailleurs pour une intégration plus approfondie de l'éducation environnementale dans les programmes scolaires, ou encore leur inclusion dans les discussions et décisions relatives à leur éducation et à l'impact des changements climatiques. "Nos voix doivent être entendues, car c'est notre avenir qui est en jeu’’, ont-ils alerté. Ce manifeste devait être présenté hier, lundi 20 novembre, aux chefs d’entreprise. Pour Mame Selbee Diouf, représentante pays de l’Unicef, cette journée se voulait participative pour que les enfants fassent entendre leurs voix par rapport à cette actualité sur les changements climatiques.
Line R. ALOMO
Libreville/Gabon