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Économie

« Landfarming »: l’approche d’Assala Gabon pour restaurer la nature

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Depuis son arrivée en 2017, la société pétrolière Assala Gabon s’est engagée à éliminer les déchets hérités du précédent opérateur sur ses sites opérationnels. Dans l’industrie pétrolière, le terme « déchet » peut signifier plusieurs choses : des produits métalliques déclassés, des produits domestiques, mais aussi de la terre contaminée par des hydrocarbures. Ces zones contenant de la terre contaminée sont appelées « blacks spots » ou « points noirs ».

Dans cette optique, Assala Gabon a entrepris un projet ambitieux : éliminer tous les black spots présents sur ses sites d’ici cinq ans. Depuis 2019, la société a donc identifié 30 « black spots » hérités du précédent opérateur dans ses installations. Ce qui équivaut au volume en terre de 8 piscines olympiques. Les équipes Assala ont procédé à l’excavation des zones affectées par la contamination aux hydrocarbures, puis a assuré le transport en toute sécurité de ces terres, vers une installation dédiée située sur le site pétrolier de Gamba. Une fois arrivées sur le site dédié à Gamba, les surfaces ont été traitées au moyen de la technique du « landfarming ».

Ce processus vise à réduire la concentration d'hydrocarbures par le biais de la bioremédiation, en décomposant les polluants nocifs en substances non toxiques, ou moins dangereuses, grâce à l’action d'enzymes et d'autres micro-organismes. Par la suite, ces sols ont été transférés vers des emplacements équipés de revêtements spéciaux sur place, permettant ainsi une surveillance continue de la décomposition des hydrocarbures et de la qualité du sol. Depuis 2021, un total de 10 800 m3 de terres contaminées héritées a été traité en strict conformité avec les normes environnementales internationales qu’Assala Gabon s’est engagée à respecter, ce qui équivaut à quatre piscines olympiques.

Objectifs*Entre mai 2022 et décembre 2022, la concentration moyenne d'hydrocarbures dans ces terres est descendue de 78 000 ppm* à 3 000 ppm, un seuil nettement inférieur à celui de 5 000 ppm convenu avec l'équipe des laboratoires du ministère des Hydrocarbures du Gabon (DGEL) au début du processus en 2021. Au début de l’année 2023, les représentants de la Direction générale des Etudes et Laboratoires (DGEL) ont effectué un contrôle approfondi et ont validé ces résultats pour garantir le respect du seuil convenu. La dernière phase pour Assala Gabon consistera à remblayer les zones excavées des anciens « black spots », avec une terre propre et conforme.

Par la suite, ces sites seront recouverts d’une végétation, appelée « écocouche », qui permet à la nature de reprendre rapidement ses droits sur les zones anciennement polluées. Assala Gabon s’est fixée pour objectif de traiter les derniers 9000m3 de terres contaminées restantes au cours de l’année 2023. « Assala Gabon démontre son engagement non seulement à éliminer tout déchet issu de ses activités, mais aussi à traiter ceux dont nous ne sommes pas à l’origine, mais qui représentaient un danger pour l’environnement et les communautés environnant nos sites. La méthode du « landfarming » assure un traitement fiable des sols contaminés, posant ainsi les bases d’une solution durable. Cela reflète la manière dont Assala incarne ses valeurs et son esprit, en intégrant les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance à tous les niveaux de ses activités », a indiqué Brice Morlot, le Directeur général d’Assala Gabon.

Maxime Serge MIHINDOU

Libreville/Gabon

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