Le producteur d'or sud-africain a payé une partie des impôts réclamés par l’État malien et pu rouvrir ses bureaux à Bamako. Ceux-ci avaient été fermés par le gouvernement en raison du contentieux (selon l'AFP).
" 15 milliards de FCFA (22,8 millions d'euros) ont été perçus par la Direction générale des impôts (DGI). Par conséquent, Randgold a été autorisé à rouvrir ses bureaux à Bamako ", a indiqué le service de la communication de la DGI. Ce versement, qui porte sur environ un tiers des arriérés réclamés par l’État, a eu lieu la semaine dernière, selon la même source. Il concerne essentiellement le paiement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et des pénalités.
Le montant total des arriérés avant ce règlement avoisinait les 75 millions d'euros, selon les autorités maliennes. La fermeture des bureaux de Randgold, groupe essentiellement présent en Afrique francophone, avait été imposée le 6 octobre et concernait 18 personnes.
Le Mali possède une participation de 20% dans les trois mines locales de Randgold, qui représente à lui seul entre 7 et 11% du Produit intérieur brut malien annuel, selon le groupe.
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