Arrivé tard dans la nuit de vendredi à samedi dernier à l'aeroport de Bakou où il a été accueilli par son homologue Azerbaïdjanais, le ministre des sports du Gabon Franck Nguema s'est entretenu avec les Panthères et leurs encadreurs. Dont le président Denis Mboumba.
C'était dans l'après-midi de samedi écoulé à l'hôtel Sahil. Certes cinq Panthères sont déjà éliminées. Mais il reste encore le capitaine Anthony Obame Mylann que les Gabonais doivent soutenir. " Nous avons notre dernier espoir qu'est Anthony Obame, ancien vice-champion olympique, ancien champion du monde. Il a l'expérience pour essayer de passer un maximum de tours afin de monter, ce dimanche (ndlr : hier) sur un podium", dit le patron des Sports du Gabon. Pour lui, il est important que les athlètes de haut niveau de son pays travaillent encore. Car, martèle-il "le niveau mondial nécessite beaucoup de travail".
Dans ses projections, il évoque déjà les prochains championnats d'Afrique qui ont lieu à Dakar dans trois mois. Lequel tournoi, précise notre interlocuteur, est déterminant pour la qualification de nos taekwondoïstes aux Jeux olympiques de Paris l'an prochain. " je suis ici pour apporter à notre équipe nationale le soutien des plus hautes autorités de notre pays. Notamment celui du chef de l'Etat Ali Bongo Ondimba qui, malgré les difficultés économiques traversés par notre pays, met les moyens financiers, logistiques et multiformes pour permettre aux jeunes athlètes gabonais de représenter dignement notre pays au plan international", a conclu Franck Nguema qui, auparavant, a demandé au président fédéral et son équipe de s'attacher les services d'un psychologue pour suivre les athlètes.
En retour, le président de la Fédération gabonaise de taekwondo, content de ces sages conseils, a promis à son hôte que " nous sommes confiants d'être à Paris 2024 ".
MM Bakou/Azerbaïdjan