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Économie

Mouvements d'argent dans les banques : La BEAC encore plus ferme

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La Banque centrale monte d'un cran dans sa volonté d'instaurer une surveillance franche des mouvements financiers et, partant, d'assainir la sous-région Cémac de tout blanchiment d'argent. En effet, Abbas Mahamat Tolli, gouverneur de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC), a signé le 3 janvier un nouveau texte qui vaut note d'instruction à toutes les banques de la zone.

Cette instruction commande aux banques de transmettre des données relatives à la trésorerie et aux opérations des établissements sur le marché monétaire en zone Cemac. En cas de non-transmission desdites données, des sanctions vont tomber.

Ces données concernent les mouvements de billets et monnaies réalisés en francs CFA et en devises, les opérations interbancaires, y compris celles réalisées entre les établissements de crédit du même groupe.

À transmettre aussi les opérations sur les titres de créances négociables, les opérations fiduciaires contre couverture, les opérations avec les trésors publics, les opérations sur les autres titres et les concours attendus de la Banque centrale.

Et la Banque centrale de se montrer claire : les établissements de crédit doivent s’assurer, avant la fin de la journée, que toutes leurs données journalières sont appariées avec celles des contreparties. La BEAC précise qu'est considérée comme fausse, toute déclaration non appariée d’un établissement de crédit, que ce soit du fait des informations non concordantes ou d’une omission de transmission de données de la contrepartie. Dans les deux cas, la faute incombe aux deux parties prenantes, qui s’exposent à l’application à leur encontre des sanctions administratives prévues par la présente instruction.



Innocent M'BADOUMA



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