Pierre-Claver Akendengue était parmi les invités de marque à l'inauguration d'une exposition, le 30 juin dernier, siège de l'Organisation des Nations-unies (Onu), New-York.
Seize icônes de la culture mondiale, portraiturées par l'artiste Fabrizio Ruggiero, étaient en vedette dans cette exposition. Parmi eux, le poète-musicien gabonais Pierre-Claver Akendengue (PCA) dont les paroles ont été unanimement appréciées par les participants. Lors de sa prestation, PCA était accompagné de l'orchestre symphonique de la ville de New-York.
Ce soir, devant l'East River, Pierre-Claver Akendengue a donc chanté “ Déminer la femme, déminer la Terre, déminer le Monde, déminer l'Enfance, déminer l'Afrique, déminer...”. Plus juste dans le ton, plus vrai dans le vers, plus talentueux dans la musique, Akendengue n'avait nul besoin de confirmer. Il compte parmi les plus grands. Mais au-delà de cette seule reconnaissance, ses textes restent ouverts au monde. S'il a pris la parole et la chanson, ici au siège de l'Onu, la raison est simple. Elle tient du don. A tous ceux qui n'ont pas la liberté de parole, le privilège de communiquer, le temps d'un chant de leur rendre hommage.
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