Au moment où la quasi-totalité des pays à travers le monde ont terminé leurs différents championnats (saison 2023-2024), où les regards sont désormais tournés vers l'Euro, la Copa America et les JO de Paris- 2024, la Ligue nationale de football féminin (Linaffem), de commun accord avec les clubs de D1, décide, elle, de démarrer la saison sportive 2023-2024 le samedi 29 juin prochain.
Seulement, pour démarrer ledit championnat, il faut obligatoirement de l'argent. Ce dont ne dispose à l'heure actuelle ni la ligue ni encore moins les clubs.
" Nous avons eu une séance de travail avec les clubs pour harmoniser le calendrier du championnat 2023-2024 (...) Nous attendons maintenant les financements pour démarrer le championnat. Une fois les financements disponibles, nous prévoyons le démarrage du championnat pour le samedi 29 juin prochain ", a fait savoir la présidente de la Linaffem Odile Ossawa.
Dans quel intérêt la Linaffem s'entête-t-elle à vouloir absolument faire reprendre le championnat le 29 juin ? Où se situe l'intérêt sportif ? Pis, même si ce championnat reprenait à la date indiquée, pour s'achever dans quelques mois, où la Linaffem trouvera-t-elle les nouveaux financements pour débuter un mois après la nouvelle saison 2024-2025 ?
Toutes les conditions n'étant pas encore réunies, avec le risque de voir les matches se jouer devant des gradins vides, n'est-il pas sage de régler tous les problèmes afin de débuter la nouvelle saison sportive, en août ou septembre dans la sérénité ?
Prosper Sax NZE BEKALE
Libreville/Gabon