Le secrétaire permanent du Conseil national climat, Tanguy Gahouma Bekale, a ouvert hier, à Libreville, l'atelier de mise en place du groupe de travail sur l'adaptation aux changements climatiques.
Deux jours durant, les différents experts des trois institutions que sont le Conseil national climat, la Caisse des dépôts et consignations et l'Agence nationale des parcs nationaux mettront en place un comité consultatif national, composé des acteurs publics, privés, académiques et de la société civile, qui aura pour mission, entre autres, de s'accorder sur les orientations de la stratégie nationale d'adaptation aux changements climatiques.
Tanguy Gahouma Bekale a tiré la sonnette d'alarme en raison des dangers qui guettent déjà certaines localités du Gabon. Notamment l'île Mandji, située 4 mètres en dessous du niveau de la mer. D'où, selon lui, la nécessité de prendre des mesures fortes visant à parer aux éventualités de risques d'inondations.
"Les exemples des inondations qui ont eu lieu en Afrique de l'Est sont là pour nous rappeler l'impérieuse nécessité de lutter contre les changements climatiques", a-t-il indiqué.
Même son de cloches pour la conseillère scientifique à l'ANPN, le Dr Flore Koumba. "Le Gabon est particulièrement vulnérable aux changements climatiques au regard de l'étendue de son littoral où se concentrent plus de 60% de la population et une part importante des activités économiques", a-t-elle fait savoir.
MSM
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