Le changement survenu, le lundi 10 juin 2019 en début de soirée, à la tête du département des Sports, est diversement apprécié. Les adeptes du pilotage à vue, du boycott, de la manipulation et du trafic d'influence dont les intrigues ont été mises à nu par le ministre sortant, se frottent les mains. Ils poussent un ouf de soulagement avec l'arrivée de Franck Nguema.
Quant aux partisans du développement du sport, ils sont entre scepticisme et optimisme. Beaucoup se demandent si le nouveau patron des Sports va opter pour la continuité de l'action de l'Etat. Afin de faire aboutir les importantes réformes initiées par son prédécesseur Alain-Claude Bilie-By-Nze.
Par exemple : la réorganisation des championnats de football de D1 et D2 dans leurs formules et dans leur financement, avec un retour au championnat semi-professionnel. Car le modèle économique qui a fait faillite devra céder la place aux financements privés dans l'organisation des compétitions, etc. Ces réformes sont valables pour toutes les autres disciplines sportives. Ainsi que pour le département qui devra "mieux élaborer et suivre la mise en œuvre des politiques publiques par les différents acteurs du sport".
La préparation des Jeux Africains "Maroc 2019" fait partie des chantiers immédiats de Franck Nguema, qui devra éviter les effets d'annonce et les discours politiciens. Parce que, s'agissant de ce dossier impliquant plusieurs disciplines sportives (boxe, judo, taekwondo, natation, etc.), il n'y a aucune visibilité pour l'instant.
MIKOLO MIKOLO
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