En début de semaine, lundi précisément, de nombreuses boulangeries ont entrepris de vendre le pain à 120 francs aux revendeurs. Lesquels ont, pour la plupart, refusé de s'approvisionner à ce prix-là vu l'érosion de la marge bénéficiaire que cela a entraînée. Malgré cela, certains revendeurs ont tenté de revendre à un prix au-dessus du prix encadré (125 francs) par l'administration.
Saisie de la situation, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a rencontré mardi les boulangers qui ont justifié leur décision de livrer le pain aux revendeurs à 120 francs. Ils ont évoqué notamment la hausse du prix du carburant, l'augmentation subtile du prix du Kw/heure de l'électricité, la hausse du coût de sacs de farine de 50 kg qui passe de 13 500 francs, à 15 500, voire 16 000 francs.
" Le prix de vente au consommateur final ne change pas, il reste à 125 francs. Au terme des discussions que nous avons eues avec les boulangers, il a été convenu que le prix aux revendeurs sera fixé à 115 francs ", a précisé Emmanuel Eyeghe Nze, directeur général de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes au terme des échanges qu'il a eus avec les boulangers. Les deux parties admettent que la marge traditionnelle des revendeurs '' va être grignotée. Au lieu d'avoir 15 francs de marge, ils auront désormais 10 francs".
I.M'B
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