Au terme du dialogue politique intensifié bouclé le 15 décembre dernier, le gouvernement et l'Union européenne (UE) ont entamé, hier, au ministère des Affaires étrangères, une autre phase de leurs échanges avec le lancement du dialogue politique normalisé et régulier.
Ce dialogue devra permettre aux représentants des deux parties de s'atteler à la mise en œuvre des points d'accord retenus, à l'issue du dialogue politique intensifié. Notamment la problématique des droits de l'Homme et de la coopération bilatérale.
De fait, hier, en présence des ministres d'État à l'Intérieur, Lambert-Noël Matha, aux Affaires étrangères, Alain-Claude Bilie-By-Nze, à la Communication, Edgard-Anicet Mboumbou Miyakou, à la Défense nationale, Rose Christiane Ossouka Raponda, des ministres des Relations avec les Institutions constitutionnelles, Denise Mekam'ne Edzidzie-Taty, de la Justice garde des Sceaux, Erlyne Antonella Ndembet-Damas, l'ambassadeur de l'UE au Gabon, Rosario Bento Pais, assistée des représentants des pays membres de cette organisation, a procédé à la présentation du "Projet d'appui à la promotion et protection des droits de l'Homme au Gabon (PAPPH)".
D'une durée de dix-huit mois, le PAPPH vise, entre autres, à contribuer à renforcer les capacités techniques et opérationnelles des acteurs étatiques que sont la Commission nationale des droits de l'Homme (CNDH) et la Direction générale des droits de l'Homme, en vue de l'accomplissement de leurs mandats conformément aux dispositions légales en vigueur et aux standards internationaux.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
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