Réorganisation de la CNLCEI, déclenchement de l'opération Scorpion, amélioration du système de déclaration de fortune et des biens et déploiement des brigades spéciales anti-corruption. Autant d'initiatives que le Gabon voudrait mettrre en branle afin d'améliorer son Indice de percetion de la corruption (IPC) en 2021.
Le Gabon a gagné une place au classement 2019 de l’Organisation non gouvernementale (ONG) Transparency international concernant l’Indice de perception de la corruption (IPC) dans le monde. Avec un score de 31/100, il occupe désormais le 123e rang sur 180 pays et territoires examinés dans ce cadre.
Interrogé sur ce classement, le ministre de la Promotion de la bonne gouvernance, de la Lutte contre la corruption et de l’Evaluation des politiques publiques, Francis Nkea Ndzigue, reconnaît d'emblée une légère progression du Gabon, à la suite des mesures prises par les autorités ces derniers temps. Le membre du gouvernement fait observer que l’évaluation de Transparency international a eu lieu bien avant le déclenchement de l’opération anti corruption Scorpion.
À cela il faut ajouter la volonté des pouvoirs publics de procéder à une réorganisation de la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI), par la promotion de nouveaux dirigeants, entre autres. "Je crois que ces deux variables sont à l’origine de notre progression d’un point seulement", croit savoir l'ancien avocat pour qui l’avenir du Gabon dans ce classement est très prometteur.
Styve Claudel ONDO MINKO
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