Le dialogue politique normalisé régulier entre le gouvernement et l'Union européenne (UE), était parmi les questions abordées lors de l'entretien entre l'ambassadeur de l'UE au Gabon et le président de la Cour constitutionnelle, en début de semaine.
L'ambassadeur de l'Union européenne (UE), Rosario Bento Pais, a échangé, en début de semaine, avec le président de la Cour constitutionnelle, Marie-Madeleine Mborantsuo. L'entretien a eu lieu au siège de la haute juridiction. Cette rencontre qui intervient au moment où le Gabon et l'UE ont lancé la deuxième phase de leur dialogue politique intensifié, était l'occasion pour les deux personnalités d'aborder également l'opportunité de ces assises.
Occasion pour la diplomate européenne de rappeler que "le dialogue UE-gouvernement gabonais est une bonne chose, notamment parce que deux partenaires historiques se parlent pour évaluer ensemble les accords qui les lient et tracer, pour l'avenir, des perspectives". L'apport de la Cour constitutionnelle quant à la démocratie, les droits de l'Homme, la bonne gouvernance, a été évoqué. Tout comme dans la préparation des élections...
"C'était une visite de courtoisie d'abord, a indiqué Rosario Bento Pais. Deuxièmement, c'était pour échanger avec son excellence sur l'opportunité du nouveau dialogue avec le gouvernement gabonais, et voir quelles sont les interventions possibles de la Cour constitutionnelle en ce qui concerne les droits de l'Homme, la gouvernance, la démocratie, ainsi que la préparation des élections."
O'N.
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