Le projet CAB 4 (Central african backbone 4) destiné à accroître la couverture géographique de l'utilisation des réseaux optiques au Gabon est passé du rêve à la réalité.
Celui-ci a été présenté au ministre d'État à l'Économie numérique, Edgard Anicet Mboumbou-Miyakou, à la faveur d'une réunion de restitution des avancées avec les différents partenaires au projet (Banque mondiale, ministère de l'Économie numérique, Aninf et Tippee). En fait, la 1re phase de ce projet prévoyait de déployer 1100 km de fibre optique et l’interconnexion de 26 villes des provinces de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué-Ivindo, de l’Ogooué-Lolo et du Haut-Ogooué. Toutes les villes traversées par le réseau seront désormais interconnectées avec Libreville et le reste du monde en très haut débit.
Au membre du gouvernement, les experts de la Banque mondiale ont exprimé leur satisfaction quant à la bonne conduite de ces travaux portant, non seulement sur la pose de la fibre optique, mais également sur la construction des centres techniques avec, en projection, l’interconnexion avec le Congo, le Cameroun et la Guinée-Equatoriale, qui va constituer le deuxième segment de CAB 4.
Étant donné que la réalisation de ce projet est déjà à 90%, et nécessite maintenant que les finitions soient abordées avec davantage de promptitude, les experts ont espéré que cette fois les difficultés rencontrées dans son exécution soient aplanies. De même que doivent également être examinés les volets formation des équipes chargées de sa gestion, ainsi que les mécanismes de transfert de ce programme dans le cadre d'un Partenariat public- privé (PPP).
E. NDONG-ASSEKO
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