Jamais, dans l'histoire de l'Assemblée nationale, le groupe parlementaire du Parti démocratique gabonais (PDG), n'aura fait autant parler de lui pendant une intersession parlementaire. Tout est parti de la sortie de Martin Mabala Ma Mboulou qui, au nom des députés du parti au pouvoir, s'est insurgé contre un éventuel remaniement du gouvernement.
Le Sénat et l'Assemblée nationale ouvrent leur première session ordinaire de l'année ce lundi. Ce sera à la faveur de deux cérémonies distinctes. La première, celle des députés, aura lieu en matinée. Tandis que les sénateurs, quant à eux, se retrouveront dans l'après-midi.
Ces retrouvailles s'inscrivent dans le cadre des dispositions de l'article 41 de la Loi fondamentale. Lequel dispose : "Le Parlement se réunit de plein droit au cours de deux sessions par an. La première session s'ouvre le premier jour ouvrable de mars et prend fin, au plus tard, le dernier jour ouvrable de juin." Et cette année, c'est ce lundi 2 mars, qui est le premier jour ouvrable dudit mois.
Le moins que l'on puisse reconnaître ici, c'est que cette rentrée parlementaire s'effectue dans un contexte inhabituel pour l'Assemblée nationale en général, et pour les députés du Parti démocratique gabonais (PDG), en particulier. Et pour cause, jamais une initiative de leur Groupe parlementaire à l'Assemblée nationale n'aura suscité autant de commentaires et de réactions, les unes aussi accablantes que les autres. Même dans leurs propres rangs, on compte des élus qui ne partagent pas la prise de position de Martin Mabala Ma Mboulou, contre un éventuel remaniement du gouvernement et un éventuel changement de Premier ministre.
ONDOUBA'NTSIBAH
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