Les dispositions mises en place par les banques du Gabon, afin d'accueillir les usagers venus percevoir leurs rémunérations mensuelles, hier mercredi 25 mars 2020, n'ont pas tenu toutes leurs promesses. Du moins, tel est le constat fait par les reporters de l'Union, en parcourant les différentes structures bancaires de Libreville.
De la Banque internationale pour le commerce et l'industrie du Gabon (Bicig) à la Postebank, en passant par l'Union gabonaise de banque (UGB) et United bank of africa (UBA), le spectacle était le même : des milliers d'usagers, pour la plupart des fonctionnaires, attendant agglutinés dans de longues files. Vers 8 heures, deux tentes étaient dressées à la Bicig, au centre-ville. Sauf qu'elles se sont avérées exiguës pour mettre tous les clients à l'abri du soleil, qui dardait déjà ses rayons vers 9h20.
L'exposition des usagers à la canicule est donc une négligence manifeste, d'autant qu'il aurait fallu prévoir, sans doute, plus d'abris, là où il n'y en avait pas assez. Par ailleurs, l'absence d'agents des forces de l'ordre, à l'entame des opérations dans certaines banques, était aussi perceptible. Elle a ajouté au désordre ambiant, tant du côté des usagers que de celui de certaines structures de paie.
Toutes les structures n'ont pas failli à la tâche, heureusement. Le Trésor public est sorti du lot. En effet, au siège social de cette administration, sis au centre-ville, on a noté une parfaite synergie entre le lieu d'attente, à l'extérieur, et les guichets. Mieux, tous les usagers, reçus par vague de 30, sous des tentes, étaient systématiquement soumis au thermoflash. A noter également une forte présence policière sur les lieux.
Styve Claudel ONDO MINKO
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