À l'heure où la Fédération gabonaise de football (Fégafoot) vient d'annoncer la fin de la saison sportive édition 2019-2020, les dirigeants des différents clubs, plus que jamais, doivent désormais se tourner vers l'avenir, pour étudier diverses pistes de sortie de la dépendance financière de l'État gabonais auquel ils sont assujettis depuis plusieurs années.
En effet, dans sa volonté de soutenir le football domestique et de promouvoir ses clubs au niveau continental, l'État avait décidé au lendemain de la 28e édition de la Coupe d'Afrique des nations 2012, de verser des subventions à tous les clubs de première et deuxième divisions afin d'assurer leurs charges. L'objectif étant de les rendre autonomes plus tard.
Seulement, huit ans après, lesdits clubs n'ont jamais réussi à s'autonomiser. Bien au contraire ils se sont dangereusement appauvris, au point même d'être dans l'incapacité de payer seuls, les salaires de leurs joueurs et autres dirigeants.
Entre le paiement de l'affiliation aux différentes compétitions, la gestion des salaires des joueurs et encadreurs, les clubs gabonais peinent à se prendre en charge. Ils sont même à bout de souffle. De par son large impact dans la société, un club de football se doit d'acquérir son autonomie financière à travers divers mécanismes comme cela se fait dans la sous-région.
Au Cameroun par exemple, où le football occupe une place très importante de manière générale, tous les clubs qui prennent part aux championnats sont autonomes. Se basant sur le respect des traditions sportives, les clubs de football au Cameroun sont pilotés par des investisseurs dont les clubs ont le statut d'entreprises privées.
Hans NDONG MEBALE
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