C'est du moins ce qui ressort de la séance de travail tenue hier, à la Primature, autour de la Première ministre. Y prenaient part, les responsables des confessions religieuses et les membres du gouvernement concernés par le dossier de l'assouplissement des mesures restrictives liées à la lutte contre la pandémie à Covid-19 dans notre pays.
Après la tension de la semaine dernière, l'apaisement semble de retour entre le gouvernement et les confessions religieuses. Toute chose souhaitée par le président de la République, Ali Bongo Ondimba, qui a instruit en début de semaine, le Premier ministre Rose Christiane Ossouka et son gouvernement, dans ce sens.
C'est donc dans l'objectif de ramener la quiétude et la sérénité dans les rapports entre l'Exécutif et les confessions religieuses qu'une séance de travail, présidée par la cheffe du gouvernement, s'est tenue, hier, à l'immeuble du 2-Décembre, qui abrite les services de la Primature. Outre le ministre d'État Noël Lambert Matha (Intérieur) et son collègue Guy Patrick Obiang Ndong (Santé), l'Église catholique, l'Église évangélique du Gabon (EEG) et les Assemblées des églises du réveil y ont pris part. Tout comme le clergé musulman.
Trois principaux points étaient au centre des échanges : l'eucharistie (communion), la dîme et l'obligation d'un test de négativité au Covid-19. D'une manière générale, il était question pour le Premier ministre et ses hôtes d'examiner des meilleurs modèles d'application de certaines mesures d'assouplissement arrêtées par le gouvernement dans la perspective de l'ouverture des lieux de culte prévue pour ce 30 octobre courant.
Au terme de ce tour de table autour de Mme Ossouka Raponda, l'on peut retenir que l'eucharistie sera de retour dans le culte catholique ; sans doute aussi que la Sainte-Cène sera de retour chez les protestants ; la dîme ne sera plus payée par monnaie électronique. Tout comme le test de négativité au Covid-19 ne sera plus obligatoire pour accéder aux lieux de culte…
À noter que le président de la République soutient toujours tout ce qui garantit la sécurité sanitaire de ces concitoyens. Rappelons que, hier encore, au cours de l'audience qu'il a accordée au Premier ministre, le numéro un gabonais a réitéré ce message de responsabilité et de prudence dans le cadre de l'assouplissement des mesures restrictives liées à la lutte contre la pandémie à coronavirus dans notre pays.
ONDOUBA'NTSIBAH
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