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Politique

Interview Ali Bongo : "en finir avec les jérémiades politiques"

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NUL besoin d'être bardé d'un diplôme d'Harvard ou toute autre grande école prestigieuse, pour comprendre la fléchette sibylline lancée à la classe politique, notamment au camp de l'opposition, par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, dans sa récente interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique

NUL besoin d'être bardé d'un diplôme d'Harvard ou toute autre grande école prestigieuse, pour comprendre la fléchette sibylline lancée à la classe politique, notamment au camp de l'opposition, par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba, dans sa récente interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique. À en croire le premier gabonais, le débat politique vole au "ras des pâquerettes". Une allusion faite à sa "capacité" à gérer le pays depuis son accident cardiovasculaire.

"(...) J'ai la lourde charge de diriger le pays et d'achever certains chantiers. Il reste encore plus de deux ans avant l'élection présidentielle. Je suis concentré sur l'action, sur les réformes à mener. J'ai peu de temps à consacrer à autre chose, a fortiori en cette période de crise sanitaire. Quant à mes adversaires, je leur conseillerais plutôt de travailler à formuler des idées, à ce qui préoccupe au quotidien la population, et d'avoir une approche constructive. Penser convaincre les Gabonais en se contentant de critiquer et de polémiquer, c'est se fourvoyer complètement", a-t-il déclaré sans ambages.

Aussi, invite-t-il l'opposition, particulièrement celle dite radicale à revoir sa copie. Et d'ajouter : "(...) La démocratie gabonaise gagnerait à avoir une opposition structurée et constructive, qui ne se contente pas de critiquer sans jamais faire de contre-propositions. La politique n'est pas qu'un jeu de pouvoir. C'est avoir entre ses mains le destin de centaines de milliers de femmes et d'hommes. Il faut donc être responsable et savoir faire passer les intérêts de son pays avant tout".

Lesdits conseils voire interpellations trouveront-ils un écho favorable dans le camp d'en face ? Wait and see…



Yannick Franz IGOHO



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