Après la rencontre du mardi 22 novembre avec la tutelle et l'administration provisoire, la coalition des syndicats de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), non satisfaite des résolutions prises à cette occasion, a décidé, lors de l'assemblée générale d'hier, de maintenir le préavis de grève lancé vendredi dernier et qui prendra fin le 2 décembre prochain. En effet, ledit préavis de grève veut protester contre la décision de l'administration provisoire de suspendre certains acquis et de diminuer les salaires des agents de la CNSS.
Ainsi, la coalition demande l'intervention urgente du président de la République dans ce dossier. Le porte-parole Jocelin Louis Ngoma s'est offusqué de ce que les agents de la CNSS soient toujours exclus des décisions prises par l'administrateur provisoire. "Personne ne peut réorganiser la CNSS mieux que nous. Nous ne sommes pas d'accord pour la supression de nos acquis et pour la baisse des salaires. La situation actuelle que traverse la Caisse ne nous incombe point. Elle émane de nos dirigeants. Nous n'avons pas détourné de l'argent ou vendu des biens de la Caisse pour que nous puissions rembourser ces sommes", a-t-il souligné.
Pour lui, la suppression des acquis et la baisse des salaires sont illégales. "L'administration provisoire n'est pas là pour gérer les dispositions contractuelles. C'est avec un directeur général que nous avons signé nos contrats", a-t-il rappelé.
Abel EYEGHE EKORE
Libreville/Gabon