La nouvelle a fait, momentanément, l'effet d'une "petite bombe". La candidature à la présidentielle du mois prochain du président-fondateur du Centre des libéraux réformateurs (CLR), Jean-Boniface Assele a purement et simplement été invalidée par le Centre gabonais des élections (CGE), institution en charge de l'organisation des scrutins politiques au Gabon. Une décision loin d'être inique, à en croire certaines sources. Lesdites sources de brandir les clauses de la Majorité républicaine et sociale pour l'émergence (MRSE) à laquelle le CLR appartenait jusque dans un passé récent. Nul doute que les membres dudit regroupement ont fait prévaloir le fait que l'intéressé aurait dû déposer son tablier quatre (4) mois avant de déclarer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle conformément aux dispositions de la charte de la "galaxie présidentielle".
À cela s'ajoute la candidature d'Ali Bongo Ondimba, président sortant et tête de file de la MRSE. Si l'on s'en tient toujours aux clauses de la majorité, cette chapelle ne peut présenter d'autres candidats (es) à la présidentielle. D'autres observateurs et autres analystes sont par contre d'avis que le général à la retraite, en fin politicien, vient encore de sortir de sa besace un énième tour. Plausible et même possible ! Il est difficile de croire que ce vieux "baroudeur" de la politique ignorait cette "fameuse" disposition.
Dans tous les cas, l'intéressé n'a pas encore effectué de sortie sur la question. Toutefois, d'après certaines sources dignes de foi, il aurait introduit un recours auprès de la Cour constitutionnelle. La fin du contentieux préélectoral livrera sans aucun doute le fin mot de cette histoire.
Yannick Franz IGOHO
Libreville/Gabon
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