À Makokou, la commission provinciale du Centre gabonais des élections (CGE) se tourne encore les pouces. D'autant qu'en dehors d'une salle de travail mise à sa disposition au rez-de-chaussée de l'immeuble administratif qui abrite également les services du gouverneur, quasiment tout lui manque encore.
Jusqu'à vendredi dernier, le seul véhicule dont elle a été pourvue se trouvait encore à Libreville avec le président, parti déposer à la commission nationale tous les dossiers qui ont été introduits dans ses services par les différents candidats aux élections législatives et locales.
Toutes choses qui rendent difficile le travail de terrain aux membres qui doivent nécessairement et impérativement maîtriser la cartographie des bureaux de vote sur l'ensemble de la province. A ce dysfonctionnement, se pose le problème de la plénière qui ne s'est pas encore tenue.
Or, cette réunion reste essentielle pour sensibiliser tous les ministères partenaires et autres acteurs impliqués dans l'organisation des scrutins aux bonnes pratiques afin d'en garantir le succès. Au CGE provincial, l'on informe cependant que ladite plénière devrait se tenir d'ici à mercredi, et qu'à l'issue de celle-ci, des formations à l'intention des scrutateurs auront tout de suite lieu.
Ici, l'on veut en outre croire que le président de la commission et le vice-président représentant la Majorité, qui sont rentrés ce weekend de Libreville, ont dans leurs bagages le fichier électoral, le matériel de travail et toutes les ressources nécessaires dont a besoin le CGE provincial pour accomplir sa mission. Cette semaine qui commence s'avère donc décisive pour cette entité qui doit impérativement passer de son état de permanence et de service minimum actuel à plus d'actions.
ON
Makokou/Gabon