À la suite des organisations sous-régionales et continentales, le 63e Groupe d'action ministérielle du Commonwealth (CMAG), réuni récemment en marge des travaux de la 78e session de l'Assemblée générale des Nations unies qui se tiennent actuellement à New York, a décidé de la suspension partielle du Gabon de cette organisation intergouvernementale pendant deux ans.
Organisation à laquelle avait officiellement adhéré, on s'en souvient, notre pays en juin 2022 à Kigali au Rwanda. Cette suspension est consécutive à la prise effective du pouvoir par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) le 30 août dernier. Elle s'inscrit, pour ainsi dire, dans le prolongement des principes énoncés et défendus par le Commonwealth.
"Conformément aux étapes énoncées dans le programme d'action du Commonwealth de Millbrook sur la Déclaration de Harare, les ministres ont décidé de suspendre partiellement le Gabon du Commonwealth en attendant le rétablissement de la démocratie", peut-on lire dans le communiqué final.
Pour autant, le Groupe d'action ministérielle a exhorté la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, à poursuivre sa mission de bons offices auprès du Gabon, en maintenant son assistance technique en vue d'un retour à la normale. Une mission qu'elle avait entamée au début de ce mois en se rendant à Libreville où elle avait rencontré les autorités du CTRI.
J.KOMBILE MOUSSAVOU
Libreville/Gabon