DÉSORMAIS soutenu par un contrat bipartite signé mercredi et le liant au ministère des Sports jusqu'en mars 2025, Thierry Mouyouma va enfin pouvoir poursuivre l'esprit tranquille sa mission de "sélectionneur provisoire" des Panthères. Un challenge qui ne débute pas dans un climat de totale sérénité entre la tutelle nationale et la Fédération gabonaise football (Fégafoot), mais dont va devoir se départir le technicien gabonais déjà au pied du mur. Même si la Coupe du monde 2 026 n'est pas en première ligne des objectifs assignés, les matchs des 16 et 19 novembre 2023 en qualifications pour ce rendez-vous seront des révélateurs grandeur nature autres que le hors-d'œuvre qu'a été la première en amical contre la Guinée (1-1).
De cette double entrée en matière à venir en matchs officiels dépendra certainement le renforcement des bases et de la sérénité autour du successeur de Patrice Neveu. En attendant en 2024 le premier match des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations 2025 au Maroc où la présence du Gabon est l'obligation contractuelle de base à remplir pour Mouyouma. Un challenge exaltant qui, en cas de succès, ferait de lui le deuxième sélectionneur Vert-Jaune Bleu à qualifier son pays en phase finale de Can.
Presque 30 ans après le regretté Alain Da Costa Soares. Le défi, loin d'être insurmontable, ne saurait toutefois se faire sans une implication totale d'un groupe (des cadres aux valeurs montantes) en phase avec le nouveau projet de jeu, mais surtout animé par l'ambition de redorer le blason du Gabon et, parallèlement, renouer avec la plus grande scène continentale.
James Angelo LOUNDOU
Libreville/Gabon