Dépendant en grande partie des importations des produits alimentaires, le Gabon entend changer la donne.
À cet effet, dans son communiqué numéro 0057, le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) vient d’annoncer la création de 200 postes budgétaires pour le ministère de l'Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche.
Récemment en visite en Côte d’Ivoire, où il a pu s’enquérir du niveau de développement agricole de ce pays frère et ami, le chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, veut faire du Gabon un hub alimentaire.
"Ce renforcement des capacités opérationnelles vise à revitaliser l’agriculture, l’élevage et la pêche, tout en générant des emplois durables qui amélioreront la qualité de vie des citoyens et stabiliseront nos communautés rurales", précise le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, porte-parole du CTRI.
Le pays étant passé à côté à travers son projet "GRAINE", les autorités de la Transition n’entendent pas reproduire les mêmes erreurs.
Pour le coup, assurent-elles, "cette mesure permettra de stimuler significativement la production agricole et aquacole, répondant ainsi à la demande alimentaire en constante augmentation".
Et de poursuivre : "Tout en renforçant la sécurité alimentaire dans notre pays".
Comme pour rappeler à l’Agence gabonaise de sécurité alimentaire (Agasa) ses missions qui sont essentielles pour la santé des populations, car aujourd’hui encore, dans les rues de la capitale, cette entité étatique brille par une présence peu significative sur le terrain, où paissent et repaissent des brebis galeuses.
Hans NDONG MEBALE
Libreville/Gabon
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