Depuis la mise en place du bureau du Conseil national de la démocratie (CND), beaucoup se demandent ce qu'il en est réellement. Nous avons rencontré son président, par ailleurs président du Parti pour le développement et la solidarité sociale (PDS), pour en savoir plus.
L'Union : Le bureau du Conseil national de la démocratie (CND) est mis en place depuis plusieurs mois. Jusqu'à présent, il n'y a aucune lisibilité quant à l'action de cette institution que vous dirigez. Où en êtes-vous ?Séraphin Ndaot Rembogo : Il y a effectivement un retard à l'allumage, si je peux m'exprimer ainsi. Deux raisons essentielles expliquent cette situation : la première est matérielle et la seconde, juridique. Sur le premier point, l'État vient de doter cette institution d'un siège situé au boulevard Triomphal. (...) Mais cet immeuble anciennement occupé par le Conseil d'État n'est pas équipé en mobiliers. Il est entièrement vide. (...) La deuxième raison évoquée plus haut, tient au fait que l'ordonnance qui a mis en place le CND est en voie de ratification au Parlement. Nous avons appris qu'elle fait l'objet d'une navette entre les deux Chambres et qu'une commission paritaire est mise en place pour son adoption en termes juridiques identiques.
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